
Les membres du COE, dont je fais partie, se réunissent afin de formuler des propositions pour améliorer le fonctionnement du marché du travail et lever les freins à l’emploi.
Ces échanges prennent toute leur importance dans la crise que nous traversons.

Nous avons échangé sur l’impact de la crise sur le marché du travail et sur les nombreux dispositifs pour préserver l’emploi et les compétences.

Le soutien économique a été immédiat, massif et s’adapte à la situation de chacun. Le Premier Ministre a annoncé un nouveau renfort des dispositifs, notamment du fonds de solidarité. Cela représente un coût de 4 milliards d’euros par mois.

Ces mesures s’ajoutent aux nombreuses réformes menées depuis le début du quinquennat : inclusion dans l’emploi des travailleurs handicapés, réforme de la formation professionnelle, loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, mesures en faveur de l’emploi des jeunes (formation, apprentissage, aide à l’embauche etc. ), mesures pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes (avec la mise en place de l’index de l’égalité professionnelle par exemple).

Bientôt, la réforme de la santé au travail viendra compléter ces mesures qui visent toutes à préserver l’équilibre entre performance et protection. Nous sommes à ce propos revenus sur les protocoles mis en oeuvre pour préserver les travailleurs pendant cette période, et l’implication des acteurs à cette fin.